Les femmes francophones sont moins bien représentées dans les instances politiques bernoises que leurs consoeurs alémaniques.

Les femmes francophones sont moins bien représentées dans les instances politiques bernoises que leurs consoeurs alémaniques. À l’approche des élections du 25 mars, le Réseau égalité Berne francophone a déroulé le tapis rouge pour les candidates au Conseil-exécutif, au Grand Conseil, au Conseil du Jura bernois (CJB) et au Conseil des affaires francophones du district bilingue de Bienne (CAF). 

S’engager ensemble 

Aujourd’hui, le Grand Conseil bernois compte 45 femmes sur 160 membres, soit quelque 28% de députées. Même si le canton de Berne se situe dans le premier tiers du classement national, il est encore loin d’une représentation paritaire femmes - hommes, a noté Christoph Auer. Pour la présidente du Grand Conseil Ursula Zybach, la politique a besoin de plus de femmes, car elles ont souvent une vision différente des réalités en raison de leur formation et de leurs parcours de vie. Des progrès sociaux ne pourront être réalisés que si les femmes et les hommes s’engagent ensemble, a-t-elle fait valoir. Lors d’une table ronde organisée par le Réseau égalité Berne francophone, Denise Bloch-Bertoli, Samantha Dunning, Monique Esseiva, Anne-Caroline Graber, Virginie Heyer, Valérie Oppliger, Maurane Riesen, Béatrice Sermet-Nicolet et Moussia de Watteville ont échangé leurs réflexions sur les stratégies de promotion des femmes et sur leur rôle en politique, entre autres.