Le CAF et le CJB rejettent vigoureusement l'initiative "No Billag", soumise au vote le 4 mars 2018. Si elle était adoptée, cette initiative mettrait gravement en danger la RTS.

Le Conseil du Jura bernois (CJB) et le Conseil des affaires francophones du district bilingue de Bienne (CAF) appellent la population du canton de Berne à rejeter l’initiative No Billag. Ils recommandent fermement de voter « non » à ce texte excessif, qui met en danger les médias régionaux, le droit à l’information et la cohésion nationale. Le CAF et le CJB observent aussi avec inquiétude les restructurations qui frappent actuellement l'Agence télégraphique suisse (ATS).

Le CAF et le CJB rejettent vigoureusement l'initiative "No Billag", soumise au vote le 4 mars 2018. Si elle était adoptée, cette initiative mettrait gravement en danger la RTS. Elle affaiblirait ou ferait disparaître 34 radios et télévisions privées, notamment les émetteurs régionaux Canal3, Radio Jura bernois (RJB), TeleBielingue et Canal Alpha.

Soutien aussi à l'ATS

Dès 2019, l'ATS, garante en Suisse d'une information neutre, fiable et vérifiée, recevra également une part de la redevance. Le CAF et le CJB observent avec inquiétude les restructurations qui frappent actuellement l'ATS. Supprimer la redevance risquerait d'encore plus fragiliser cette institution essentielle pour la transmission de l'information en Suisse, dans toutes les régions linguistiques.

Un franc par jour pour garantir la liberté d’information

La redevance diminuera dès 2019 et ne sera plus perçue par l’entreprise Billag. A 365 francs par an, il en coûtera à chacun un franc par jour pour continuer à recevoir des informations sportives, sociopolitiques et économiques dans sa langue, garantir la liberté de l’information et assurer à la Suisse romande sa place dans le paysage médiatique suisse.

Voter NON pour sauver l’information en français

Sans redevance, l’information locale et suisse ne sera plus produite, à part peut-être dans la presse écrite, elle aussi soumise à de fortes pressions économiques. Sans production de contenus, pas de contenus à partager, gratuitement ou non. Les seuls informations accessibles seront celles de grands groupes médiatiques ou commerciaux, étrangers ou suisses alémaniques. Trop petits, le marché romand et le marché tessinois ne pourront plus alimenter des médias audiovisuels suisses en français et en italien.